Encore un site de lieux, de voyages et de découvertes.

La revue de presse voyage du 5 octobre 2024

Chaque semaine, Ahmontour.com propose son "Tour de Presse" des meilleurs articles de voyage. Cette semaine, 6 articles publiés entre le 28 septembre et le 4 octobre 2024.

Illustration d'artiste du tour de presse
Avatar de Christophe

Par

|

Lecture : 7 min

« Le bak chor mee, une obsession singapourienne » (Courrier international, 28 septembre 2024)

Cette semaine, on commence avec un article publié par Courrier international, qui met en lumière l’obsession singapourienne pour le bak chor mee, un plat de nouilles au porc haché, emblématique des hawker centres de la cité-État. Ces cantines populaires, inscrites depuis 2020 au patrimoine immatériel de l’Unesco, sont des lieux de convergence de cultures, où se mêlent influences chinoises, malaisiennes et indiennes.

Le bak chor mee, malgré sa discrétion par rapport à d’autres plats comme le crabe au piment, est un incontournable du quotidien singapourien.

Nicholas Yong, journaliste au Mekong Review, décrit ce plat comme une « obsession pathologique, mais parfaitement normale » à Singapour. Il souligne aussi son importance émotionnelle : « Dès que j’engloutis ma première bouchée, je me sens chez moi. C’est une sorte de madeleine de Proust, mais en beaucoup plus relevé. »

Cependant, l’avenir de ce plat pourrait être menacé. De nombreux hawkers de première et seconde génération prennent leur retraite, et peu de jeunes sont enclins à reprendre cette activité exigeante, malgré les initiatives gouvernementales. Le bak chor mee est donc à la croisée des chemins entre tradition et modernité, dans une Singapour en constante évolution.

« Une traversée des Vosges, entre fer et vert » (Le Monde, 28 septembre 2024)

Le journal Le Monde emmène cette semaine ses lecteurs dans une traversée des Vosges, un territoire marqué à la fois par la beauté naturelle et l’histoire. Ce périple à travers le parc naturel des Ballons des Vosges, entre forêts et pâturages, dévoile des paysages empreints de souvenirs de la Grande Guerre, où des vestiges de fortins, de tranchées et de trous d’obus apparaissent sous un tapis de verdure. Comme le souligne un guide local, « des restes d’obus comme celui-ci, on en trouve partout dans le massif des Vosges ».

Cette randonnée est également un voyage dans le temps, où les cicatrices de l’histoire côtoient des scènes bucoliques : des vaches vosgiennes, des chaumes, et des cols offrant une vue imprenable sur les horizons alsaciens. « C’est magnifique ! », s’exclame une randonneuse venue d’Allemagne, alors qu’elle arrive à contempler la Forêt-Noire depuis les crêtes.

Au-delà de la beauté du paysage, l’article évoque la mémoire collective et les émotions qu’elle suscite. Le silence qui règne sur la nécropole du carrefour Duchesne est décrit avec gravité, tandis que les marcheurs poursuivent leur chemin sur les traces d’un passé douloureux, enfoui sous la nature résiliente des Vosges.

« Emily in Paris a commis une gaffe touristique à Rome » (Euronews, 29 septembre 2024)

C’est Euronews qui révèle cette terrible nouvelle le week-end dernier : l’héroïne de la série Netflix Emily in Paris a récemment suscité l’indignation des habitants, car on la voit s’asseoir sur les célèbres marches de la Trinité-des-Monts. Un geste interdit depuis 2019 puni d’une amende de 250 euros.

Cette erreur illustre un phénomène croissant où les films influencent le comportement des touristes, appelé « set-jetting ». L’article met plus généralement en lumière les erreurs touristiques à éviter à Rome, alors que la capitale de l’Italie s’apprête à accueillir une année jubilaire en 2025, synonyme d’un afflux massif de visiteurs dans la Ville éternelle.

Le guide local Dino Margiotta, cité dans l’article, rappelle que « Rome n’est pas une ville comme les autres. C’est un grand musée », et insiste sur la nécessité de respecter les lieux emblématiques comme le Colisée ou la fontaine de Trevi, souvent victimes de dégradations. Il recommande de s’éloigner des sites surfréquentés et d’explorer des trésors cachés comme les thermes de Caracalla ou les maisons romaines.

Pour améliorer son séjour, Margiotta conseille de préparer à l’avance les visites et de privilégier les expériences locales, affirmant qu’avec « peu d’efforts », Rome peut offrir des vacances inoubliables.

« Au Kenya, apprendre le mandarin pour trouver un emploi » (Le Monde, 30 septembre 2024)

Dans un article publié cette semaine, Le Monde explore la montée en puissance de l’apprentissage du mandarin au Kenya, en lien avec l’influence croissante de la Chine dans le pays. Depuis 2010, de nombreux jeunes Kényans, tels que ceux de la Brookhouse School à Nairobi, se lancent dans l’apprentissage de cette langue. Selon Shariffa Noordin, enseignante de mandarin, le nombre d’élèves a été multiplié par six depuis 2013. Un signe que la langue chinoise n’effraie plus autant qu’avant.

Cette tendance s’explique par la présence grandissante d’entreprises chinoises au Kenya. Steve Wakoli, un autre professeur de mandarin, observe que de nombreux parents, impliqués dans le commerce avec la Chine, encouragent leurs enfants à apprendre cette langue pour améliorer leurs perspectives professionnelles. « La Chine ne cesse de prendre de l’importance dans les affaires », souligne-t-il.

La demande ne se limite pas aux écoles. Certains, comme Amos Aloo, combinent l’enseignement du mandarin avec des rôles d’interprète sur les chantiers ou dans le secteur du tourisme. « Google Translate ne fait pas tout ! », rappelle-t-il, soulignant l’importance d’une maîtrise approfondie de la langue et de la culture chinoise pour ces emplois.

« Taxe sur les billets d’avion : le gouvernement veut prélever un milliard d’euros » (Les Échos, 1er octobre 2024)

Mauvaise nouvelle à l’horizon si vous comptez voyager en avion en 2025 ! Les Échos révèle cette semaine que le gouvernement français prévoit une forte augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) dans le projet de loi de finances 2025. Cette taxe, instaurée en 2006, verrait ses recettes presque triplées, atteignant un milliard d’euros, avec un impact significatif sur les tarifs des vols.

Pour les vols long-courriers, la taxe pourrait passer de 63 à 200 euros en classe affaires (100 euros pour les vols de 5000 à 10000km), et de 7,51 à 60 euros en classe économique (42 euros pour les vols de 5000 à 10000km). « Le projet à l’étude […] est inédit », avertit Air France.

Les compagnies aériennes, particulièrement Air France, déjà confrontées à des coûts croissants, estiment que cette hausse compromet leur compétitivité. « La France compte parmi les pays européens où le transport aérien est le plus taxé », souligne un porte-parole de la compagnie.

Le risque est d’encourager les passagers à choisir des hubs étrangers comme Londres ou Amsterdam, ce qui pourrait nuire à l’attractivité de la France, à la fois pour le tourisme et pour le secteur aérien national.

« A quoi ressemble le musée Nintendo, qui vient d’ouvrir à Kyoto ? » (Le Monde, 2 octobre 2024)

Le Monde rapporte l’ouverture tant attendue du premier musée Nintendo à Kyoto, un hommage interactif et nostalgique à l’histoire de la célèbre entreprise japonaise. Installé dans une ancienne usine de cartes à jouer, le musée dévoile une riche collection de jouets, consoles et jeux ayant marqué des générations. Le bâtiment, conçu par Shigeru Miyamoto, « le Walt Disney du jeu vidéo », invite les visiteurs à plonger dans l’univers de Nintendo, depuis ses premières créations comme Donkey Kong et Zelda jusqu’à la révolution des jeux de mouvement avec la Wii.

Le musée consacre également des espaces aux produits moins connus, tels que les jeux de plateau et les poussettes, rappelant l’évolution unique de l’entreprise vers les jeux vidéo. « Si vous observez nos produits, vous pouvez voir qu’ils sont tous le reflet d’une volonté de créer quelque chose d’unique », souligne Miyamoto.

Le rez-de-chaussée propose des expériences interactives où chaque visiteur, armé de jetons, peut choisir ses activités. Jeux géants, cartes traditionnelles et reconstitutions d’intérieurs japonais des années 1960 plongent les visiteurs dans un univers ludique et régressif. Cependant, l’engouement est tel que les billets, à 3 300 yens (environ 21 euros), ne sont disponibles qu’après tirage au sort, et déjà complets jusqu’en décembre.


Recevez cette revue de presse, chaque samedi matin, directement dans votre messagerie, en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

Avatar de Christophe

À propos de l’auteur



Rechercher sur ce site


Abonnez-vous à notre newsletter : chaque semaine dans votre boîte


Travelers' Map is loading...
If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.

Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à notre newsletter : chaque semaine dans votre boîte