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La revue de presse voyage du 28 septembre 2024

Chaque semaine, Ahmontour.com propose son "Tour de Presse" des meilleurs articles de voyage. Cette semaine, 5 articles publiés entre le 21 septembre et le 27 septembre 2024.

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« Bhoutan, Costa Rica, Rodrigue, Mozambique : ces destinations nature à la magie intacte » (Les Échos, 21 septembre 2024)

Dans un article publié par Les Échos, plusieurs destinations uniques sont mises en lumière pour leur engagement en faveur du tourisme durable. Ces lieux, préservés des afflux massifs de visiteurs, offrent des expériences authentiques tout en protégeant leurs écosystèmes.

Le Bhoutan, situé dans l’Himalaya, régule strictement l’accès à son territoire en imposant une taxe d’entrée, avec pour objectif de limiter l’empreinte des visiteurs tout en finançant des projets de conservation. « Le but étant de freiner le flux d’entrées tout en finançant des projets d’éducation et de conservation », rapporte ainsi Les Échos.

Le Costa Rica, pionnier en matière de tourisme responsable, se distingue par ses efforts de reforestation et la protection de sa biodiversité. Ses parcs nationaux, comme la péninsule d’Osa, abritent une faune riche, comprenant jaguars et pumas.

Enfin, des destinations comme Rodrigues, dans l’océan Indien (une destination « dans l’ombre de l’île Maurice »), et le Mozambique, encore méconnues, offrent des paysages immaculés et des initiatives écologiques prometteuses. L’île de Benguerra, au Mozambique, par exemple, abrite un projet d’hôtel hybride qui combine luxe et recherche scientifique, « étudiant les effets du réchauffement climatique sur la faune sous-marine ».

« Le mystère de la chambre 420 : pourquoi ce nombre est-il banni de certains hôtels ? » (Le Figaro, 23 septembre 2024)

Cette semaine, Le Figaro nous partage également cette anecdote étonnante : certains hôtels bannissent le numéro de chambre 420. Ce chiffre est en effet devenu un symbole pour les consommateurs de cannabis, évoquant à la fois l’heure (16h20) et la date (20 avril) associées à cette contre-culture. Ainsi, pour éviter que ces chambres ne deviennent des lieux de rassemblement pour fumeurs de cannabis, plusieurs établissements (principalement aux États-Unis) préféreraient les rebaptiser « 419 bis » ou « 419+1 ».

Cette décision est également motivée par un autre problème : le vol des plaques de chambres numérotées 420, souvent prises comme des souvenirs. « Nous en avons probablement perdu quatre à cinq par an », raconte un gestionnaire résidence étudiante. Ce phénomène ne touche pas seulement les hôtels, mais aussi les routes américaines, où des bornes kilométriques marquant le 420e mile ont été régulièrement volées, obligeant les autorités à les remplacer par des panneaux indiquant « 419,99 ».

Ainsi, par crainte d’attirer une certaine clientèle ou d’alimenter ces petits larcins, le nombre 420 serait peu à peu en train de disparaître des hôtels de New York ou d’ailleurs, tout comme le numéro 13 dans certains établissements (ou sur la rangée de votre siège d’avion, d’ailleurs).

« Manchester ou la renaissance d’une icône de l’ère industrielle » (Les Échos, 25 septembre 2024)

Les Échos s’intéresse, dans une enquête fouillée publiée cette semaine, sur la transformation spectaculaire de Manchester, berceau de la révolution industrielle, après des décennies de déclin. L’article retrace l’histoire de la ville au 20e siècle, durement frappée par la désindustrialisation sous l’ère Thatcher.

La ville du nord de l’Angleterre, autrefois dominée par les usines et les canaux industriels, arbore pourtant aujourd’hui des gratte-ciel et des bâtiments ultramodernes, comme les tours de verre de Renaker et Salboy. Ce renouveau architectural a revitalisé plusieurs quartiers, tels que Spinningfields et Ancoats, transformés en zones résidentielles et commerciales.

L’essor de Manchester s’explique par des partenariats publics-privés initiés par des figures politiques locales comme Richard Leese et Howard Bernstein. « Le centre-ville comptait moins de 1 000 habitants il y a trente ans ; aujourd’hui, ils sont 80 000″, souligne Paul Ormerod, économiste impliqué dans le développement urbain. Sous la gouvernance du maire Andy Burnham, la ville a obtenu un statut autonome et renforcé son attractivité économique avec 1 600 start-up, dont six licornes.

Cependant, Les Échos relève que cette expansion n’est pas sans controverse. La flambée des prix de l’immobilier et la gentrification inquiètent les résidents locaux. Manchester aiguise aussi l’appétit des investisseurs étrangers, notamment depuis les Émirats arabes unis ou la Chine. Si bien qu’un professeur d’urbanisme s’interroge : « Personne ne souhaite voir Manchester retourner à l’état d’abandon des années 1980, mais avons-nous vraiment besoin d’imiter Dubaï ? »

« Japon : pour encourager les voyages, les professionnels du tourisme proposent de rendre gratuit le passeport des jeunes adultes » (Radiofrance.fr, 25 septembre 2024)

Selon Radio France, le Japon fait face à une chute importante des voyages à l’étranger, un phénomène qui inquiète l’État et les professionnels du tourisme. Entre le premier semestre de 2019 et celui de 2024, les voyages internationaux ont ainsi plongé de 40 %. Hiroyuki Takahashi, président de l’Association des agences de voyages japonaises, propose une solution symbolique pour y remédier : offrir des passeports gratuits aux jeunes. 

Actuellement, seuls 17 % des Japonais détiennent un passeport, contre près de 50 % en France.

La baisse du yen, qui a amputé le pouvoir d’achat des Japonais de près d’un tiers lors de leurs déplacements à l’étranger, est un facteur clé de cette réticence à voyager. Paradoxalement, pendant ce temps, le Japon connaît un afflux record de touristes étrangers, avec trois millions de visiteurs par mois.

Les professionnels du tourisme espèrent que la gratuité des passeports pour les jeunes de 18 ans pourrait encourager une ouverture vers l’international. Toutefois, le gouvernement japonais n’a pas encore répondu à cette proposition, bien qu’il soit conscient que ce repli sur soi pourrait nuire aux entreprises japonaises dans un contexte de mondialisation croissante et de baisse de la population.

« Vous voyagez au Québec ? Ce que les guides ne vous disent pas toujours » (Le Figaro, 26 septembre 2024)

Un article du Figaro, au ton étonnant, apporte enfin un éclairage teinté d’ironie et très critique sur la destination Québec, prisée des Français. La « Belle province », proche par sa langue, reste bien différente de la France.

L’article n’y va pas par quatre chemins, et ose l’affirmer : « les Québécois ne sont pas les cousins des Français, tout au plus de lointaines connaissances ». Le mélange de latinité et d’américanité qui caractérise cette province francophone du Canada crée un choc culturel chez les visiteurs européens.

Par exemple, l’article évoque le consensus, omniprésent dans la société québécoise, comme un des aspects troublants pour les Français. « Pas d’chicane dans ma cabane », telle est la devise locale pour signifier que les conflits sont à éviter à tout prix. La critique serait mal perçue, au Québec.

La gastronomie locale, dominée par des plats atypiques comme la poutine, étonne également les voyageurs. Mais le journaliste de regretter l’absence de véritable cuisine nationale ! Enfin, l’article met en garde contre les tarifs élevés au Québec, que ce soit pour l’hébergement, les transports ou même la téléphonie, rendant cette destination plus coûteuse qu’on ne l’imagine.

Le Figaro signe ainsi un article acerbe sur la destination Québec. Mais on se pose la question : et si un tel article en disait plus sur les Français que sur les Québecois ?… On vous laisse juge !


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