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La revue de presse voyage du 28 décembre 2024

Chaque semaine, Ahmontour.com propose son "Tour de Presse" des meilleurs articles de voyage. Cette semaine, 4 articles publiés entre le 21 décembre et le 27 décembre 2024.

Illustration d'artiste du tour de presse
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Lecture : 5 min

Au programme cette semaine : un festival en Chine de sculptures sur glace… qui manque de glace (!), des bars typiquement russes, le phénomène du tourisme du silence et Ho Chi Minh-Ville célèbre son nouveau métro ! Pour recevoir cette revue de presse par courriel, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter.

« En Chine, le plus grand festival de sculptures sur glace pourrait manquer… de glace » (Geo, 24 décembre 2024)

Le magazine GEO s’intéresse cette semaine au Harbin Ice Festival, un événement phare du nord-est de la Chine. Et malheureusement, le festival illustre une inquiétante réalité : la glace, matière première de ce rendez-vous spectaculaire, devient plus rare et plus fragile sous l’effet du réchauffement climatique. La 26e édition, inaugurée le 21 décembre, repose sur le travail minutieux de tailleurs extrayant des blocs dans la rivière Songhua. Mais cette année, la glace n’atteint que 45 cm d’épaisseur contre les 57 habituels.

Les conséquences économiques sont directes pour les travailleurs, qui gagnent environ 25 centimes par bloc. « Quand la glace est épaisse, on gagne plus d’argent. Quand elle est fine, on en gagne moins », déplore Huang Wu, tailleur expérimenté. Avec des températures diurnes désormais souvent supérieures à ‑20°C, le réchauffement fragilise cette activité, menaçant la pérennité du festival.

Paradoxalement, la Chine poursuit des projets énergivores comme le développement d’un parc intérieur de glace à Harbin, inauguré en plein été. Ce contraste souligne la complexité de la transition énergétique du pays, qui vise la neutralité carbone d’ici 2060 tout en restant encore largement dépendant du charbon. Un enjeu crucial pour l’avenir d’événements comme le Harbin Ice Festival, symboles d’une culture glacée en sursis.

« En Russie, le retour à la mode de ces bars où l’on boit d’abord pour oublier » (Courrier international, 25 décembre 2024)

Dans un article publié par Sme et relayé par Courrier international, la journaliste Petra Prochazkova raconte le retour des rioumotchnaïa en Russie, ces bars où l’on boit debout, cul sec, dans un silence pesant. Héritage austère de l’Union soviétique, ces lieux refont surface dans les rues russes, symbole d’un refuge face aux tensions politiques et sociales. La journaliste tchèque, finement imprégnée de l’âme russe, y voit une tentative de noyer la tristesse collective dans l’alcool bon marché, évoquant la toska, cet état mélancolique propre à la culture russe.

Ces établissements, loin de l’atmosphère conviviale des pubs européens, incarnent une forme de résignation. « On y entre pour boire, vite et sans s’attarder », écrit-elle, soulignant leur rôle historique comme espace de décompression, mais sans échanges ni débats. Nés sous Khrouchtchev en 1954, les rioumotchnaïa offrent un miroir brutal de la société russe contemporaine, où le dialogue public reste étouffé par une répression omniprésente.

Selon Prochazkova, ce phénomène marque aussi un recul de l’influence occidentale en Russie sous Vladimir Poutine, où la vodka silencieuse triomphe à nouveau sur les cocktails festifs des boîtes de nuit. Une résurgence des « temples minables de la consommation rapide et silencieuse », qui témoigne d’une société en quête d’oubli autant que d’identité.

« Tourisme du silence : cinq destinations pour fuir le tumulte en 2025 » (GEO, 25 décembre 2024)

Envie d’un peu de calme après les fêtes de Noël ? Cela tombe bien ! Le magazine GEO explore cette semaine le phénomène grandissant du « tourisme du silence », une tendance motivée par le besoin de fuir le tumulte urbain et ses effets délétères sur la santé. Avec l’augmentation de 50 % des recherches en ligne liées aux « lieux calmes », ce mode de voyage répond à une aspiration profonde de sérénité, dans un monde où 40 % des Européens subissent des nuisances sonores dépassant les seuils recommandés par l’OMS.

Parmi les destinations suggérées, Powys, au Pays de Galles, offre un refuge idéal avec ses collines verdoyantes et ses ciels étoilés. Zurich, bien que métropole, est reconnue comme la ville la moins bruyante au monde grâce à ses lacs paisibles et ses montagnes environnantes. L’Espagne se distingue aussi avec le Parc naturel de Montnegre, à proximité de Barcelone, un havre de tranquillité récompensé comme « parc urbain silencieux ».

Outre l’Europe, les îles de Bohuslän, en Suède, et la forêt de Hoh, aux États-Unis, incarnent cette quête d’évasion. Dans cette dernière, désignée « sanctuaire du silence », le visiteur peut s’immerger dans une nature intacte (c’est aussi le cas dans le parc national de Sequoia, en Californie !). Comme le souligne GEO, ces lieux illustrent un besoin universel de ralentir et se reconnecter à l’essentiel. « Silence… l’aventure commence ! »

« Ho Chi Minh-Ville entre dans la modernité avec son premier métro » (Le Figaro, 27 décembre 2024)

Enfin, pour terminer cette revue de presse, Le Figaro se fait l’écho d’une bonne nouvelle si vous comptez découvrir Ho Chi Minh-Ville : la mégapole vietnamienne célèbre l’inauguration de sa première ligne de métro ! Un projet colossal et ambitieux qui marque un tournant dans l’urbanisme local.

Après 12 ans de travaux et de nombreux défis, la Metro Line 1, longue de 20 kilomètres, relie le cœur historique de la ville de Ho Chi Minh-Ville au nord-ouest, desservant des lieux emblématiques comme le marché Ben Thanh et le parc à thème Suoi Tien.

Ce projet, initialement estimé à 668 millions de dollars et prévu pour 2017, a finalement coûté 1,7 milliard de dollars, conséquence de retards techniques, financiers et des perturbations liées à la pandémie. « Ce métro n’a pas été qu’un projet de construction, mais un véritable défi urbain », souligne Bui Xuan Cuong, responsable municipal, lors de l’inauguration.

Avec des trajets gratuits pour le premier mois et des tarifs abordables ensuite, la ville espère convaincre habitants et touristes d’adopter ce nouveau mode de transport au Vietnam. Si cette première ligne ne résoudra pas totalement les embouteillages qui paralysent la ville, elle ouvre la voie à un réseau de huit lignes envisagées. Pour Le Figaro, cet événement place Ho Chi Minh-Ville parmi les métropoles asiatiques modernisant leurs infrastructures, à l’image de Bangkok ou Singapour.


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