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La revue de presse voyage du 14 septembre 2024

Chaque semaine, Ahmontour.com propose son "Tour de Presse" des meilleurs articles de voyage. Cette semaine, 6 articles publiés entre le 7 septembre et le 13 septembre 2024.

Illustration d'artiste du tour de presse
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Lecture : 6 min

« Les Olympiades vous ennuient ? Les Jeux mondiaux nomades débutent au Kazakhstan » (Courrier international, 8 septembre 2024)

Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 s’achèvent, Courrier International nous confie une nouvelle réjouissante : les Jeux mondiaux nomades se tiennent à Astana du 8 au 13 septembre ! Une alternative singulière aux Jeux olympiques en célébrant les traditions nomades à travers des sports ancestraux. Avec 2 430 athlètes de 89 pays, cette cinquième édition connaît un succès grandissant depuis sa création en 2014. Comme le souligne le journal britannique Geographical Magazine, « les épreuves olympiques traditionnelles vous ennuient ? Venez vibrer devant la lutte à cheval aux Jeux mondiaux nomades ».

Cette édition promet d’attirer plus de 100 000 touristes, notamment grâce à un programme riche de 21 épreuves, dont le kok-borou (jeu équestre), la lutte de cavaliers ou encore le tir à l’arc à cheval. La cérémonie d’ouverture rendra hommage à l’eau, symbole central de la vie nomade, avec des rituels marquant l’importance de cet élément.

Ces Jeux, selon Nail Nurov, organisateur de l’événement, sont une « occasion rare » pour les athlètes de ces sports ethniques, souvent absents des grandes compétitions internationales, de concourir sur une scène mondiale.

« Voyager permettrait de ralentir le vieillissement, selon une nouvelle étude » (GÉO, 9 septembre 2024)

Autre bonne nouvelle de la semaine, relayée cette fois par le magazine GÉO : voyager pourrait ralentir le vieillissement, à condition que l’expérience soit vécue positivement. Publiée dans la revue Journal of Travel Research, l’étude applique pour la première fois la théorie de l’entropie au lien entre tourisme et santé. « Le vieillissement est irréversible, mais il peut être ralenti », explique Fangli Hu, l’une des autrices principales.

Les voyages apportent plus que du loisir. D’après les chercheurs, des expériences positives lors de voyages peuvent réduire l’entropie corporelle et améliorer la santé mentale et physique. Fangli Hu précise que ces activités favorisent une réponse adaptative du système immunitaire : « Les hormones propices à la réparation et à la régénération des tissus peuvent être libérées ». À l’inverse, des expériences négatives accéléreraient les effets du vieillissement.

Cependant, le magazine GÉO souligne la nécessité de repenser nos modes de voyage face au réchauffement climatique. Selon Greenpeace, l’avion est responsable de 6% des émissions mondiales. La randonnée, le vélo ou la marche, suggérés dans l’étude, offrent des alternatives pour profiter des bienfaits des voyages, tout en préservant la planète. Et ne pas hésiter à voyager moins loin, en train.

« Comment le Japon s’est condamné à manquer de riz » (Les Échos, 10 septembre 2024)

Ah, la gastronomie japonaise ! Mais depuis la mi-août, le Japon fait face à une pénurie inédite de riz, un aliment essentiel pour sa population : c’est ce que nous rapporte cette semaine Les Échos. Le journal décrit ainsi une situation où les supermarchés peinent à approvisionner leurs clients, et certains commerçants doivent rationner pour éviter des achats paniques. Le gouvernement rassure en diffusant des images des nouvelles récoltes et en promettant une stabilisation des prix.

Officiellement, la crise est due à des facteurs conjoncturels, comme la météo et l’afflux de touristes. Pourtant, des experts soulignent que le Japon s’est piégé dans une crise structurelle. Selon Kazuhito Yamashita, ancien cadre du ministère de l’Agriculture, « le pays exploite de moins en moins de rizières », entraînant une baisse de la sécurité alimentaire.

Le gouvernement, en connivence avec les lobbys agricoles, réduit volontairement les surfaces de rizières pour maintenir des prix élevés. Ce système coûte cher aux consommateurs, qui paient le riz beaucoup plus cher que sur un marché libre. Yamashita déplore l’absence de débat public et appelle à une relance de la production nationale.

« La petite plage bretonne de Plérin, nouvel eldorado des touristes chinois » (Le Point, 10 septembre 2024)

Selon Le Point, la petite plage de Plérin, en Bretagne, est devenue un lieu prisé… des touristes chinois, attirés par la pêche à pied ! Ce phénomène a été déclenché par la promotion d’un influenceur chinois sur le réseau social Little Red Link, transformant cette crique en une destination prisée, notamment lors des grandes marées. « Ils peuvent être par groupes de 10, 20, voire 50″, s’amuse Stéphane, un habitant, surpris mais non dérangé par cette affluence.

Si la plupart des touristes chinois viennent de Paris, certains parcourent des milliers de kilomètres, directement depuis Pékin, juste pour pêcher. Cependant, ces visiteurs ne restent souvent qu’une journée, un court séjour qui limite les retombées économiques locales, excepté pour les magasins de matériel de pêche, régulièrement pris d’assaut. « Une fois, ils y sont allés à une trentaine ensemble », raconte Paul Ropert, président de l’Association des pêcheurs-plaisanciers de Martin-Plage.

Face à ce phénomène inattendu, la mairie envisage de capitaliser sur cette nouvelle clientèle pour stimuler l’économie locale. L’objectif serait de prolonger leur séjour afin de bénéficier de retombées pour les hôtels et restaurants dans la région de Plérin, bien que, pour l’instant, les visiteurs se concentrent principalement sur la pêche.

« Albertville : une destination de vacances surprenante malgré sa réputation » (Le Figaro, 11 septembre 2024)

Albertville, souvent jugée à tort comme grise et peu attrayante, dévoile pourtant un riche potentiel touristique. C’est ce que nous rappelle Le Figaro dans un article consacré à la ville savoyarde qui a accueilli les Jeux olympiques d’hiver de 1992.

Albertville possède ainsi des infrastructures impressionnantes pour ses 18000 habitants, comme la Halle olympique, un centre multi-activités accueillant des événements sportifs internationaux. En plein cœur des Alpes, Albertville offre un accès privilégié aux plus grands domaines skiables et à des randonnées exceptionnelles.

La cité médiévale de Conflans, perchée au-dessus d’Albertville, est un autre joyau à découvrir. Ses ruelles pavées et ses bâtisses anciennes créent une ambiance figée dans le temps. « Se promener dans Conflans donne l’impression que le temps s’est arrêté », souligne ainsi l’article, mettant en avant ses échoppes et galeries d’art.

Grâce à sa position géographique stratégique, Albertville est également une base idéale pour explorer les Alpes. En hiver comme en été, la ville se transforme en point de départ pour de nombreuses activités, que ce soit la randonnée, le vélo ou simplement profiter de la beauté naturelle des environs, comme le col de l’Arpettaz avec sa vue splendide sur le mont Blanc.

« Le peuplement de l’île de Pâques éclairé par la génétique » (Le Monde, 11 septembre 2024)

Cette semaine, Le Monde nous apprend également qu’une étude génomique récente éclaire d’un jour nouveau le peuplement de l’île de Pâques. Elle confirme que les ancêtres des habitants de Rapa Nui ont croisé des populations amérindiennes avant l’arrivée des Européens, entre 1250 et 1430. Ce métissage avec les Amérindiens d’Amérique du Sud serait survenu bien avant Christophe Colomb. « Des mélanges avec les Amérindiens sont intervenus avant l’arrivée de Christophe Colomb », résume Evelyne Heyer, co-auteure de l’étude.

Cette recherche remet également en cause la thèse de l’effondrement écologique avancée par Jared Diamond, selon laquelle les habitants de l’île auraient surexploité leurs ressources jusqu’à leur déclin. L’étude génétique ne montre aucun signe d’un effondrement démographique majeur avant l’arrivée des Européens. Au contraire, la population de l’île aurait atteint un pic de 3000 habitants avant d’être décimée par des maladies importées et la traite des esclaves.

L’étude renforce l’idée que les Polynésiens, navigateurs expérimentés, ont voyagé jusqu’aux côtes sud-américaines et en sont revenus, confortant ainsi les découvertes archéologiques, telles que la présence de la patate douce, originaire d’Amérique du Sud, en Polynésie.

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