Au programme cette semaine : une année 2025 de tous les records pour le transport aérien, la folie d’un supermarché en Chine et des légendes terrifiantes en Europe pour fêter la nouvelle année… Pour recevoir cette revue de presse par courriel, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter.
« Transport aérien : une année 2025 de tous les records, sauf en matière de décarbonation » (Le Monde, 10 décembre 2024)
Un article du Monde relait la prédiction de l’Association internationale du transport aérien (IATA) : l’année 2025 sera historique pour le secteur. Les compagnies aériennes devraient transporter 5,2 milliards de passagers et dépasser 1 000 milliards de dollars de chiffre d’affaires, une première.
Ces chiffres traduisent un rebond spectaculaire après les pertes abyssales subies lors de la pandémie de Covid-19. Marie Owens Thomsen, économiste en chef de l’IATA, évoque des prévisions qui « méritent de faire sauter un bouchon de champagne ».
Cependant, cette reprise cache une ombre au tableau : l’industrie reste freinée par le vieillissement des flottes et des retards de livraison d’avions moins polluants. L’âge moyen des appareils atteint 14,8 ans, contre 12,3 en 1990, et seulement 1 254 avions seront livrés en 2025, bien loin des records de 2018. Cette stagnation complique les objectifs de réduction d’émissions, d’autant que les carburants d’aviation durable (SAF), encore rares et trois fois plus chers que le kérosène, peinent à s’imposer.
Le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, se montre peu optimiste : « Nous ne faisons pas autant de progrès que nécessaire. » Avec une marge par passager limitée à 7 dollars, la transition écologique risque de passer au second plan face aux impératifs économiques.
« En Chine, la folie Pangdonglai, le supermarché qui défie Walmart » (Les Échos, 10 décembre 2024)
Les Echos reviennent sur l’ascension fulgurante de Pangdonglai, une chaîne de supermarchés du Henan devenue une attraction touristique en Chine ! Dans un contexte de ralentissement économique en Chine, cette enseigne régionale attire des milliers de clients chaque jour, certains parcourant plusieurs heures pour profiter de son offre unique et de son ambiance chaleureuse. Avec un chiffre d’affaires attendu en hausse de 40 % pour 2024, Pangdonglai surpasse même les performances de Walmart en Chine.
Le succès de Pangdonglai repose sur plusieurs piliers : une offre produits diversifiée, une qualité irréprochable et un service client soigné. « Les meilleurs jours, on reçoit jusqu’à 200.000 clients par jour », témoigne un employé. L’enseigne séduit également grâce à sa politique de transparence, notamment avec des produits locaux et faits maison, ainsi qu’une gestion des invendus qui provoque des scènes de quasi-émeutes avant la fermeture.
Fondée en 1995 par Yu Donglai, issu d’un milieu modeste, Pangdonglai prône aussi une gestion humaine et généreuse de ses employés. « Si une entreprise ne traite pas bien ses salariés, c’est la mort de l’entreprise », déclare-t-il. Un modèle à part dans une Chine marquée par une forte concurrence dans le secteur, et qui inspire désormais de nombreux rivaux en quête de redressement.

À lire aussi :
« Ces légendes terrifiantes qui hantent les fêtes de fin d’année en Europe » (GEO, 13 décembre 2024)
Dans un article captivant, le magazine GEO explore des traditions européennes méconnues qui, à l’approche de Noël, font revivre des légendes effrayantes et mystiques. Sorcières, démons et esprits folkloriques investissent les festivités, rappelant les échos d’un passé préchrétien dans des rituels riches en symboles.
En Italie, la Festa della Befana célèbre une sorcière bienveillante qui, le 5 janvier, récompense les enfants sages avec des cadeaux ou punit les autres en leur offrant du charbon. Originaire d’Urbania, la Befana attire des milliers de visiteurs pour ses spectacles et ses fameuses galettes. Selon GEO, cette figure combine des éléments chrétiens et païens, comme le montre sa parenté avec Strenua, déesse romaine des cadeaux du Nouvel An.
Dans les Alpes, le Krampus, mi-homme mi-chèvre, effraie petits et grands lors de la Krampusnacht. Ce démon, assistant de Saint-Nicolas, incarne un aspect punitif, une dualité encore célébrée aujourd’hui à travers des défilés impressionnants en Autriche.
Enfin, des coutumes comme le Mari Lwyd gallois ou la danse de l’ours roumaine illustrent une quête de renouveau et de bénédictions, ancrée dans des rites anciens. Comme le résume GEO, « ces traditions, à la fois effrayantes et fascinantes, réconcilient les festivités modernes avec une profonde connexion au passé ».
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