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La revue de presse voyage du 12 octobre 2024

Chaque semaine, Ahmontour.com propose son "Tour de Presse" des meilleurs articles de voyage. Cette semaine, 5 articles publiés entre le 5 octobre et le 11 octobre 2024.

Illustration d'artiste du tour de presse
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Lecture : 6 min

Au programme cette semaine : des Coccinelle en Éthiopie, un nouveau concept testé à Dubaï, des idées balades en Écosse, les mystères de Diego Garcia et un rendez-vous en terre inconnue… Bonne lecture ! Pour recevoir cette revue de presse par courriel, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter.

« En route vers la nostalgie : la folie douce des Coccinelle en Éthiopie » (Courrier international, 5 octobre 2024)

Dans un article du Guardian relayé par Courrier international, on débute cette semaine par une mise en lumière de la passion pour la Volkswagen Coccinelle… en Éthiopie ! Véritable icône de l’époque de l’empereur Hailé Sélassié, la Coccinelle est devenue bien plus qu’un simple moyen de transport à Addis-Abeba.

Aujourd’hui, malgré les décennies passées, elle reste omniprésente dans les rues de la capitale africaine. « Les Éthiopiens aiment les Volkswagen parce qu’elles font partie de leur enfance », explique Nigussie Desalegn, un carrossier spécialisé dans ces véhicules.

La robustesse et la simplicité d’entretien de la Coccinelle en font un choix privilégié dans un marché automobile éthiopien soumis à des taxes d’importation exorbitantes. Contrairement à d’autres modèles plus coûteux, les Coccinelle restent accessibles et fonctionnelles.

Abiy Nigussie, un restaurateur de voitures anciennes, voit dans sa Coccinelle familiale bien plus qu’un véhicule : « Elle est le témoin de l’histoire de notre famille depuis des décennies ». Le phénomène a pris une telle ampleur qu’un club de passionnés de la voiture allemande, le « City Cruise », s’est formé. Chaque mois, ses membres, fiers de leur véhicule restauré, se retrouvent pour une balade, attirant toujours des regards admiratifs.

« Ce que les « plages de nuit » de Dubaï disent du futur du tourisme en plein réchauffement climatique » (Le Vif, 7 octobre 2024)

Le site internet du média belge Le Vif s’intéresse à un événement à Dubaï : l’inauguration de ses premières « plages de nuit ». Un concept qui en dit long sur le futur du tourisme dans cette région désertique…

Les plages de nuit de Dubaï permettent aux habitants et touristes de profiter de la mer à des heures où les températures sont enfin supportables. En effet, l’été s’étend sur six mois dans l’émirat, avec des températures de jour frôlant les 40 degrés. Comme l’explique un responsable de la municipalité, Hamad Shaker, tout est pensé pour garantir la sécurité des baigneurs : filets anti-requins, maîtres nageurs équipés de jumelles à vision nocturne et même caméras dotées d’intelligence artificielle.

Cette initiative vise aussi à séduire un nouveau type de tourisme, alors que la chaleur excessive empêche les visiteurs de profiter des plages en journée. Selon Manuela Gutberlet, chercheuse en tourisme, Dubaï a su se positionner comme une destination urbaine attractive malgré des conditions climatiques extrêmes. Elle souligne toutefois que l’avenir du tourisme dans la région pourrait être menacé par la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, conséquence du réchauffement climatique.

« L’Écosse à l’automne : cinq balades dans une nature spectaculaire » (Le Figaro, 7 octobre 2024)

Dans un article du Figaro, l’Écosse se révèle sous ses plus belles couleurs automnales, invitant à découvrir une nature spectaculaire à travers cinq balades incontournables. Entre lochs embrumés et collines dorées, l’automne est la saison idéale pour explorer ces paysages sans la foule estivale.

À Craigellachie, dans le Speyside, les amateurs de whisky peuvent combiner randonnée et dégustation, avec des sentiers paisibles longeant la rivière Spey. Le site permet de profiter pleinement de la quiétude automnale, conclue par un bon dram au Mash Tun. Plus proche d’Édimbourg, Roslin Glen charme par son ambiance mystérieuse et ses tapis de feuilles mortes, offrant une escapade parfaite entre histoire et nature.

Le Pass of Killiecrankie, lui, propose un voyage entre les paysages enchanteurs et l’histoire tumultueuse des guerres jacobites. C’est une véritable immersion dans l’Écosse d’autrefois, enrichie par des panoramas à couper le souffle. Enfin, pour les aventuriers, Goat Fell sur l’île d’Arran offre une ascension exigeante mais gratifiante, récompensée par une vue imprenable sur l’île et les Highlands.

Ces balades automnales en Écosse, souligne Le Figaro, sont une occasion de renouer avec une nature grandiose, loin des foules, et sous des couleurs éclatantes.

« Une base militaire secrète et un bowling : que se passe-t-il sur l’île de Diego Garcia, en plein Océan Indien ? » (GÉO, 8 octobre 2024)

Alors que le Royaume-Uni a accepté de céder l’archipel des Chagos à la république de Maurice, le magazine Géo s’intéresse au sort d’une base militaire stratégique de la région : Diego Garcia.

L’archipel des Chagos, au cœur d’une longue dispute territoriale, voit ainsi sa souveraineté reconnue par Londres après des décennies de tensions. « Aujourd’hui, notre hymne national peut résonner encore plus fort sur tout notre territoire », a déclaré le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, saluant la fin d’une décolonisation incomplète.

Cependant, la question de la base militaire anglo-américaine reste épineuse. Occupant une surface de 30 km², cette installation, jugée indispensable par Washington, permet une intervention rapide dans la région de l’océan Indien. Depuis le 11 septembre, elle a été utilisée pour des missions en Irak et en Afghanistan.

L’accès à Diego Garcia est strictement contrôlé, et peu d’informations filtrent sur cette base. Selon Géo, « il y a un niveau de secret qui semble aller au-delà de ce que l’on voit dans d’autres endroits ». Malgré sa discrétion, la base combine des influences britanniques et américaines, abritant des installations militaires, mais aussi des loisirs comme un bowling et un cinéma.

« La Sardaigne, rendez-vous en terre inconnue » (TV5 Monde, 10 octobre 2024)

Selon TV5 Monde, la région d’Ogliastra en Sardaigne se démarque par son engagement envers un tourisme responsable, loin des foules balnéaires de la Costa Smeralda. À l’occasion du Festival IT.A.CÀ, les visiteurs sont invités à découvrir la beauté préservée de cette région, qui marie montagne et mer. Jean-Luc Madinier, fondateur de l’agence Sardaigne en liberté, souligne que « la richesse de la Sardaigne, ce sont ses villages de montagne ». Cette authenticité, préservée par un faible afflux touristique, permet des rencontres humaines uniques.

L’article met également en lumière la richesse gastronomique de la Sardaigne, notamment les culurgiònes, des pâtes farcies locales. « Partager un moment en cuisine aide à communiquer et crée de la convivialité », précise Jean-Luc Madinier, qui prône une immersion complète dans la culture locale.

Le tourisme rural y est favorisé tout au long de l’année, avec des activités comme la randonnée, le vélo ou la transhumance avec les bergers. La pratique ancestrale du Tràmuda, où les visiteurs peuvent suivre les bergers et participer à la fabrication du fromage, permet une immersion dans le quotidien sarde.


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