Au programme cette semaine : le Puy du Fou chinois, l’Albanie métamorphosée, un scandale en Italie et l’hiver à Ibiza !… Pour recevoir cette revue de presse par courriel, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter.
« On a testé la version chinoise du Puy du Fou » (Le Point, 17 novembre 2024)
Cette semaine, Le Point a testé la version chinoise du Puy du Fou, célèbre parc de loisirs français, qui vient d’ouvrir un théâtre immersif à Shanghai. Installée au cœur de la mégalopole chinoise, cette attraction propose une expérience inédite où spectateurs deviennent figurants, embarqués dans une chasse au trésor captivante entre les années 1930 et aujourd’hui. « C’est un voyage dans le temps où chaque pièce révèle un nouvel univers », résume Gilles Ledos, directeur artistique du site.
Ce projet de 52 millions d’euros a transformé un ancien palais des congrès en un espace de 46 000 m² mêlant technologie et scénographie. Le spectacle, entièrement en mandarin, repose sur une mécanique complexe d’interactions et de décors mobiles, évoquant un « escape-game géant ». Avec déjà 700 000 spectateurs en quelques mois, l’objectif d’1,2 million de visiteurs annuels d’ici 2025 semble à portée.
Malgré des critiques sur l’édulcoration historique du scénario, jugé « familial » et contrôlé par les autorités locales, le Puy du Fou prévoit d’autres ouvertures en Chine et en Asie. Ce succès marque « un nouveau chapitre pour le fleuron des industries culturelles françaises », observe Le Point, tout en renforçant le rayonnement du savoir-faire hexagonal à l’étranger.
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« L’Albanie métamorphosée par le tourisme de masse » (Le Monde, 19 novembre 2024)
Alors qu’elle enregistre la plus forte croissance de visiteurs en Europe depuis 2019, l’Albanie se transforme rapidement sous l’effet du tourisme de masse, selon un article du Monde publié cette semaine.
Autrefois méconnue et associée à la pauvreté, cette nation voit son nombre de touristes exploser : plus de 10 millions en 2023, contre 5,9 millions en 2018, un chiffre qui dépasse largement ses 2,8 millions d’habitants. Une révolution portée par des offres attractives : « L’Albanie, c’est nouveau, c’est beau et c’est pas cher », résume une vacancière belge.
Les prix bas, combinés à l’essor des vols low-cost, attirent des voyageurs de toute l’Europe. Des plages à la culture en passant par les treks dans les Alpes dinariques, l’Albanie diversifie son offre touristique. Mais cette croissance fulgurante s’accompagne de défis. Les infrastructures peinent à suivre, et les projets hôteliers prolifèrent, parfois au détriment de l’environnement, comme le complexe de luxe prévu au delta de la Vjosa.
Pour le gouvernement, le tourisme est un levier stratégique vers l’Union européenne. Mais les conditions de vie compliquées poussent encore les jeunes à émigrer. Malgré tout, « ce pays, c’est une sorte d’Eden pour le tourisme », s’enthousiasme un entrepreneur local, convaincu que l’Albanie est devenue « la nouvelle Croatie ».
« Scandale en Italie : le soupçon d’arnaque sur les orecchiette » (Géo, 20 novembre 2024)
Dans un article publié par Géo, la ville de Bari, dans les Pouilles, est secouée par une polémique surnommée « Orecchiettegate ». Ces pâtes artisanales, emblématiques de la région, vendues par des femmes dans la rue, seraient en partie industrielles. Une accusation qui a poussé les vendeuses à suspendre leurs activités pour protester.
Sur la via dell’Arco Basso, surnommée « l’allée des orecchiette », ces pâtes sont préparées sous les yeux des touristes, un spectacle qui attire l’attention des médias et des marques internationales. Pourtant, l’affaire a éclaté lorsqu’un touriste a découvert des orecchiette industrielles sur un étal. « Les touristes les emportent à Paris et en Amérique, ils ont besoin de variétés durables », a expliqué Nunzia Caputo, figure de proue des fabricantes, rejetant les accusations.
Alors que le maire de Bari, Vito Leccese, appelle à préserver l’authenticité de cette tradition, les critiques s’intensifient sur les réseaux sociaux, où certains ironisent sur un « artisanat » mécanisé. Pour Lilla Simone, du Club des Orecchiette, « ce scandale ternit notre réputation ». Un débat qui met en lumière les tensions entre tradition et exigences d’un tourisme croissant dans la région.
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« Pourquoi l’hiver est la période idéale pour découvrir Ibiza » (Le Figaro, 21 novembre 2024)
Dans un article publié par Le Figaro, Ibiza se révèle sous un jour inédit en hiver, loin du tumulte estival et du surtourisme. Alors que l’île s’endort après la saison des fêtes, elle offre une atmosphère paisible et des températures douces avoisinant les 20 degrés. Une période idéale pour explorer ses plages désertées, ses traditions locales et ses paysages naturels.
Loin de l’agitation estivale, les criques autrefois surpeuplées, comme Cala Comte ou Cala Benirrás, retrouvent leur quiétude. Les visiteurs peuvent également profiter d’hôtels et restaurants ouverts toute l’année, à l’image du Montesol Experimental, un 5 étoiles emblématique, ou du Comidas Bar San Juan, connu pour son ambiance conviviale et ses plats généreux. « On redécouvre ici l’essence d’Ibiza, bien au-delà de son image de destination festive », souligne Le Figaro.
L’hiver est aussi propice aux randonnées dans des sites spectaculaires comme Es Vedrà ou Sa Talaia, point culminant de l’île. Cette saison dévoile une Ibiza authentique, où la « slow life » règne en maître, offrant aux visiteurs une expérience rare et intimiste dans ce joyau des Baléares.
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