Au programme cette semaine : on prépare Halloween, le plus vieux phare de France, la jeunesse de Séoul, Prague interdit la tournée des bars… mais Reims capitalise sur la tournée des caves ! Pour recevoir cette revue de presse par courriel, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter.
« Le top 5 des destinations les plus effrayantes pour célébrer Halloween en Europe » (Ouest France, 12 octobre 2024)
On commence la semaine avec un événement de saison : Halloween ! Un article publié par Ouest France énumère cinq destinations européennes parfaites pour célébrer Halloween dans une ambiance lugubre.
Le Guide du Routard recommande notamment Londonderry, en Irlande du Nord, qui organise chaque 31 octobre un carnaval effrayant. Cette petite cité fortifiée est régulièrement élue meilleure destination pour cette fête. Dublin et Belfast proposent également des cortèges de lanternes et des animations de rue qui raviront les amateurs d’horreur.
Édimbourg, en Écosse, est une autre ville incontournable. Ses rues pavées et sombres créent une atmosphère mystérieuse, amplifiée par des histoires macabres de meurtres et de fantômes, comme celles des célèbres cambrioleurs Burke et Hare.
En France, Paris n’est pas en reste avec ses mythes terrifiants et ses catacombes. La capitale regorge de légendes, comme celle du Vampire de Paris. Enfin, Venise et Prague complètent ce classement. Venise, avec ses canaux sinistres, offre des « ghost walks », tandis que Prague fascine avec ses vieilles ruelles hantées et son cimetière juif remontant au XVe siècle, un lieu qui intrigue les visiteurs.
« En Gironde, ce phare est le plus ancien des phares de France encore en activité » (Marie Claire, 13 octobre 2024)
Vous avez le pied marin ? Lisez cet article publié par Marie Claire, qui s’intéresse au célèbre phare de Cordouan. Perché à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, le phare de Cordouan est célébré pour sa majesté intemporelle.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2021, ce monument de 67,5 mètres de haut, construit en 1611, continue d’éclairer la route des navigateurs, tout en attirant les visiteurs par son charme architectural unique. Visible jusqu’à 40 kilomètres en mer, sa lumière « battant des cils » trois fois toutes les 12 secondes, en fait un guide infaillible.
Surnommé « le roi des phares », Cordouan est bien plus qu’un simple repère maritime. Pensé à l’origine comme un palais sur l’eau, il évoque une prouesse d’ingénierie à l’architecture raffinée, rappelant que ce phare fut d’abord une commande royale. Selon Marie Claire, la noblesse de ses matériaux et « ses pierres taillées, ses chapelles intérieures et ses balustrades décorées » font de Cordouan un château sur l’océan.
Accessible d’avril à octobre, la visite de ce phare mythique est une expérience hors du temps. L’ascension de ses 301 marches offre des panoramas à couper le souffle et plonge les visiteurs dans l’histoire de la navigation, entre passé et présent.
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« Séoul, la mégalopole qui bouscule la jeunesse » (GÉO, 13 octobre 2024)
Direction l’Asie, ensuite ! Le magazine GÉO nous dépeint dans un article la capitale sud-coréenne Séoul comme un tourbillon d’énergie qui fascine la jeunesse mondiale. Pourtant, pour les moins de 30 ans vivant sur place, la réalité est plus nuancée.
Effervescente et inventive, Séoul est à la fois « excitante et parfois déroutante », offrant un rythme de vie frénétique, comme en témoigne Lee Tae-jeong, un jeune serveur de 26 ans. Dans le quartier de Mullae, il observe comment « tout bouge, tout se transforme » entre ateliers de soudeurs et galeries branchées.
L’article explore également le phénomène de la « vague coréenne » ou hallyu, notamment à travers l’influence mondiale de la K‑pop, née dans le quartier de Gangnam. Ce mouvement culturel, qui englobe musique, beauté et gastronomie, a projeté la Corée du Sud sur la scène internationale. Gina Kim, employée d’une agence de voyages, souligne l’engouement des fans prêts à « patienter des heures pour un autographe ».
Cependant, cette ville dynamique présente aussi des défis. Les cadences de travail et le coût de la vie pèsent sur la jeune génération, comme l’explique Park Minjin, qui a quitté un emploi épuisant pour en trouver un nouveau rapidement. Une métropole contrastée, où l’optimisme résiste malgré les incertitudes.
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« En quête de touristes cultivés, Prague interdit les virées nocturnes dans ses bars » (Le Figaro, 15 octobre 2024)
Le Figaro se fait écho d’une décision de capitale tchèque : Prague a décidé de bannir les tournées nocturnes organisées dans ses bars. Une pratique prisée par les touristes, notamment britanniques. Cette mesure, annoncée par le maire adjoint Zdenek Hrib, interdit les visites guidées entre 22h et 6h pour « préserver les riverains des excès ». Prague souhaite attirer un « touriste plus cultivé, plus riche » et non celui qui vient « uniquement pour s’enivrer », selon Jiri Pospisil, autre élu municipal.
Réputée pour ses prix imbattables en matière de bière, Prague, avec ses pubs servant la célèbre Pilsner Urquell à moins de trois euros, est une destination populaire pour les enterrements de vie de garçon. Cette effervescence nocturne a commencé à poser problème aux résidents locaux, mais aussi aux autres touristes, comme l’a souligné Vaclav Starek, directeur de l’association des hôtels et restaurants tchèques, en soutien à la décision municipale.
Avec une consommation annuelle moyenne de 128 litres de bière par habitant, les Tchèques restent les plus grands consommateurs mondiaux. Cependant, la capitale semble décidée à recentrer son image, en misant sur une fréquentation plus respectueuse de son patrimoine historique, classé à l’Unesco.
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« Nos bonnes adresses à Reims, une cité en pleine effervescence » (Les Échos, 16 octobre 2024)
Enfin, dans un article de Les Échos, Reims, capitale historique du champagne, dévoile ses nouveaux attraits touristiques, mêlant oenotourisme, gastronomie et art contemporain. La ville, qui a accueilli 7,5 millions de visiteurs en 2023, voit naître des expériences innovantes comme celles proposées par la maison Ruinart, où « l’art de vivre rencontre l’art contemporain », selon son PDG Frédéric Dufour. Le site historique de la maison, situé sur la butte Saint-Nicaise, s’est transformé avec un pavillon signé par l’architecte japonais Sou Fujimoto et un jardin artistique.
La tendance de Reims à réinventer son offre touristique se reflète également dans des initiatives comme les nouvelles dégustations proposées par la maison Taittinger, ou encore le Café Clicquot, une brasserie chic lancée par Veuve Clicquot, où les visiteurs peuvent savourer un croissant avec une coupe de champagne. Des lieux de vie modernes et accueillants viennent compléter l’héritage viticole de la région, attirant de nouveaux publics.
L’effervescence de Reims s’étend également à ses nouvelles adresses gastronomiques, à l’image du restaurant Arbane du chef Philippe Mille, et de son cadre épuré inspiré par la région.
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